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Avril 2013 : Dolcetto 2012 : petite réduction de cuve sur le premier nez, sans doute due à la mise récente. Le nez s’ouvre ensuite sur les fruits rouges avec un assez bel éclat. En bouche, la matière est nette, ronde, mûre et avec une jolie fraîcheur. Parfait dans son rôle. Bien
Mars 2010 : Dolcetto 2008 : nez un peu fermé mais pur, sur la retenue, un côté jus de mûre, framboise. Attaque de belle consistance, jus frais, tanins très précis, bien extraits, très beau volume, pur dans le fruit, pas très long mais très bien vinifié. Finale sapide, nette, rafraichissante. Bien
Avril 2013 : Langhe 2012 : nez à la fois en retenu (mise récente là aussi), avec une expression de haute maturité, sur les fruits exotiques et la pêche. La bouche est assez « simple » dans sa forme, mais parfaitement maîtrisée dans sa construction, avec des petits tanins fins et droits. Finale de bonne allonge. Bien +
Mars 2010 : Langhe 2008 : très fermé aromatiquement mais superbe qualité de tanin et grande pureté du fruit, épices fines, frais, précision, longueur, sapidité. En réchauffant le vin, il gagne en volume, plénitude. Du très beau boulot, pas grand chose à redire. Évolution florale sur la pivoine, le géranium noble, la violette. Bien
Avril 2013 : Barbera 2010 : le nez est relativement fin avec un élevage qui sait se faire discret. Beau jus sur l’attaque, avec une matière salivante et, là aussi, une sensation de bois parfaitement intégré, accompagnant la trame du vin. Les tanins sont relativement gras, plutôt riches et vanillés. Un beau travail sur l’élevage. Bien +
Mars 2010 : Barbera 2007 : premier nez au boisé assez classe, bien dégagé. Notes légèrement exotiques et torréfiées, mais on reste sur un bois de qualité, tanins ronds, gras, très enveloppés, style à la fois classique et moderne, grande pureté de fruit là encore, un vin extra de justesse, de maitrise, de finesse. Long, aromatique, ne sèche pas. Très Bien +
Avril 2013 : Chiniera 2009 : nez sur la richesse du millésime, avec des notes balsamiques, agrumes confits et une pointe de goudron. La bouche parait plus fraîche, avec une belle acidité, des tanins fins et denses. Jus plaisant, assez savoureux, mais la finale se marque d’un peu d’alcool. Beau potentiel néanmoins. Très Bien
Mars 2010 : Chiniera 2006 : retenu, sur les agrumes, lent à s'ouvrir, en bouche la matière est en retrait, le vin s'exprime sur son austérité mais le tanin est fin, sapide, pur, très tendu, à nu, il a besoin de retrouver du volume, l'austérité du terroir calcaire et acide s'exprime à plein en ce moment. Astringence de jeunesse en finale, mais grande réserve.
Mars 2010 : Chiniera 2005 : superbe nez bien ouvert d'agrumes, de pastèque, cerise, fleurs, léger balsamique, toujours cette bouche de grand style avec des tanins fins et très sapides, beaucoup de fraicheur, de tension, de nervosité, on a l'impression de lécher du calcaire. Ouverture fruits rouges, grande justesse du tanin. Croquant, long. Très Bien
Avril 2013 : Casa Maté 2009 : nez profond, riche, sur les agrumes, l’abricot, la pastèque, le balsamique. Attaque pleine, bouche ample, relativement grasse, avec un jus imposant, une trame généreuse, mais une belle finesse de tanins, complets et texturés. C’est long, profond et d’une grande précision. Un beau barolo, avec de la classe et de la tenue. Très Bien +
Mars 2010 : Casa Maté 2006 : nez fermé mais dense avec des notes d'agrumes, musc, cuir noble, attaque ronde, grand volume, grande personnalité, vin en trois dimensions maximisant longueur, largeur et profondeur, sapidité ultra prononcée. Laisse une bouche propre, très nette, incomparable de finesse et de justesse. Évolue très balsamique, tabac brun. Grand vin d'harmonie et d'équilibre, souverain, le 'Grand Cru' dans son acceptation la plus forte.
Mars 2010 : Casa Maté 2005 : nuances orientales, exotiques, plus fermé aromatiquement que le 2006, s'ouvre lentement sur la réglisse et la violette. Rondeur incomparable de la bouche avec un gras, une finesse et une intégration du tanin parfaite. C'est très fin, ample, lisse, drapé, véritable classe du tanin, même si davantage limité que le 2006 au niveau du potentiel peut être, pourrait se détendre et s'ouvrir plus vite. Très Bien +
Avril 2013 : Rüncot 2007 : le nez ramène immédiatement vers des expressions d’élevage assez stylées, avec des épices douces, des notes vanillées, léger empyreumatique. Beaucoup de caractère en bouche, mais on sent la trame « poussée » par les tanins du bois, donnant une saveur plus « travaillée » et un jus plus gras et glycériné. Tanins un tout petit peu secs en finale. Bonne longueur, sur le toasté. Un style que l’on peut apprécier au regard de sa maîtrise. Très Bien
Mars 2010 : Rüncot 2004 : le premier nez rappelle le bois de la barbera, un côté oriental mais pas de vulgarité, rondeur impressionnante dès l'attaque, qualité du tanin magnifique, on a poli l'austérité mais pas perdu l'originalité du grain, très confortable, opulent mais pas lourd, plein de jus. Le volume de la finale est jouissif, il serait intéressant de le voir évoluer dans le temps. Du grand barolo moderne et abouti, mais on peut préférer les vins versions « foudre ». L'embarras du choix, ni plus ni moins ! Trés Bien +